Départ, voiture 1. Histoire.

Jusqu'au dernier instant, comme un goût d'avant,
Cette crainte de ne jamais revoir ton visage, comme un mirage,
L'histoire d'un instant,
Comme si cet ensemble ne demeurait qu'un virage.
Un abandon.

Malgré mes craintes, l'espoir ne peut s'empêcher d'opérer,
Animant mon corps, mon esprit tout entier, des jours, des heures regardées,
Jusqu'au dernier instant, espérant voir mes plus profonds désirs se voir réalisés,
Lorsqu'alors ce message vient à s'imposer,
Stipulant que ma présence est attendue et espérée. 

Chaotique et à moitié désorganisée,
Je tente, j'hésite, je reviens, m'égarant,
Toujours me demandant si ces éléments sont bien présents,
A toujours te demander si mes jours seraient comptés,
Auprès de toi, toujours plus proche de ta voix.

Le train s'en va, loin de tout ça,
De cette vie dans laquelle tu es là,
Toujours plus loin, toujours à tout va,
Qui doucement me rapproche de toi... 

Une musique dans les oreilles, un instant de douce merveille,
Des instants de douces respirations,
Un espace où la magie vient à faire irruption.
Un câlin, un baiser, une hésitation.
Une cacophobie de liaison,

Et l'explosion.

Comme si l'ensemble venait à décrire qu'il s'agissait d'une pure clarification.
Un petit peu de toi au petit creux de moi, 
L'absence de tout ça lorsque tu n'es pas là,
Et ce possible lorsqu'alors tu me prends dans tes bras...