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Imag'in'évasion
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21 décembre 2020

Entre effondrement et virée noire - De la fin au départ

Marionette1

Parmi tous ces cris silencieux, seule mon âme se trouve être réceptacle, habitat du sombre spectacle,
Mise en scène piteuse et vaseuse où la marionnette s'entête à rester accrocher à ces fils bien trop serrés.
Muselée et manipulée, elle danse et s'élance dans les terrains du tristement risible, de la moquerie, du ridicule mal acté.
Agitations, vertiges, trous noirs, les mots impossibles et insensés sortent sans crier gare,
Impregnés de douleurs, de vide, d'abandon, l'espace devient sali par tous ces rebonds, ces rejets, ces torsions. 
Confrontés à la perte, impuissante, observant tout cet environnement qui part...
L'observation et l'ouverture est celle de l'invitation de ce joyeux démon.

Perdue dans son identité, la marionette se laisse sombrer et tomber, à défaut de pouvoir avoir une main bienveillante à toucher,
Elle se balance de pieds en pieds, tête sur le côté, attendant la fin de tous ces maux certains.
Elle fait semblant de sourire et de tenir, s'accrochant à ces liens et ces autres gens bien attentionnés,
Même si le démon reste présent et affamé.
La présence reste risquée. 

Il s'agirait alors de renoncer, de trouver/retrouver l'humanité, annulant cet élan d'objéifié,
La marionnette s'animant et se mouvant d'elle-même, sans être guidée par ces êtres malveillants et maltraitants,
Sans être enfermée dans un univers puant et tourbillonnant.

Objectif à associer au temps, idéal consternant, car la question reste le "quand".

Aujourd'hui, c'est toujours ainsi,
La tête dans le brouillard, les pieds dans des sables noirs et mouvants.
Je navigue comme dans des mares de sang, plaies béantes, où peu seraient suffisamment présents pour me panser en me pensant.
La solitude me frappe et m'attrape, confortablement parfois, lorsqu'alors je peux me protéger et me dire que le dehors est emprunt de méchanceté et de lâché. C'est l'histoire de l'illusion de liberté avec le sentiment d'être un peu rassurée car la lutte peut enfin cesser.

A tâtons, les yeux bandés, j'avance dans les tréfonds, puis à reculon.
Le va et vient d'un tout mélangé où mon histoire ne fait que me coller et m'emprisonner.
A quand la fin de ce toxique qui sans cesse me pousse vers le "on" ?
Telle est la question...

Mon bel espoir rimera probablement avec départ...

[...]
[Bretagne] 
 

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